J’ai bien aimé le décor qui se déplaçait comme la vie du danseur la décoration de salon qui contrastait avec le côté primaire, parfois instinctif de l’homme – en quelque sorte l’homme sans sa couche de vernis l’humour sournois gravé dans les personnages qui jouent devant le public l’apparence du bonheur des scènes dansées comme dans un collage qui se chevauche lui-même une poupée qui déconstruit gentiment les panneaux… (le décor) tout comme les Sonic Youth ‘killaient’ leurs idoles pour jouer pleinement leur propre voie le monde Sonic Youthien de Mike Kelley, Paul McCarthy et Raymond Pettibon qui bouge et qui piétine comme un cortège se promenant maladroitement depuis le rêve le plus profond le rêve de la déconstruction, de la désarticulation et du déplacement éternel le rythme fumant du désordre et du dérèglement des tripes à la gorge du spectateur un spectacle qui tient debout mais qui bouge ailleurs comme une chanson qui revient en boomerang de son propre feedback un retour à l’essentiel ne se laisse pas faire par des mots même abandonnés dans l’ombre de l’expérience quoi que cela puisse signifier pour chacun en particulier.