Avec son dernier solo, Everybody-Knows-What-Tomorrow-Brings-And-We-All-Know-What-Happened-Yesterday, Mohamed Toukabri s'aventure en terrain inconnu, où le mouvement devient à la fois excavation et rébellion. Connu pour sa capacité à naviguer entre les mondes - qu'il s'agisse de la rue et de la scène, du hip-hop et du postmodernisme, du personnel et du politique - Toukabri tourne maintenant son regard chorégraphique aiguisé vers l'architecture même de la danse.

Pour son nouveau spectacle Le Jardin de l’Inquiétude Terrestre, elle revient sur l’horreur des histoires de sa famille et donne vie à la violence de la nuit et des marionnettes du Wayang avec cinq performers. Grace Tjang raconte les histoires sombres des nuits traumatiques -un monde obscur et mystérieux rempli de fébrilité et d’angoisses.

Songs of Disconnection est l’étape suivante de l’investigation que mène Seghers sur la relation potentiellement tragique entre l’artiste et le spectateur. Elle réside dans l’impulsion irrésistible à partager et à se connecter, et l’impossibilité effective d’y parvenir.

Bridge Stories a commencé au cours de l’hiver très rude de l’année 2022, alors que des gens dormaient sur le pont devant le Petit-Château. Parallèlement aux nombreuses actions de solidarité des voisins qui proposaient de la nourriture et un hébergement, l’association Cinemaximiliaan a voulu inviter ces gens à s’exprimer artistiquement, puisque l’art avait le pouvoir de leur redonner un nom.

Bridge Stories - a sense of belonging est une façon de traverser le fossé et de créer du lien entre les nouveaux arrivants et les locaux.

Fort de son unique opéra, « Le Grand Macabre », le compositeur György Ligeti a réussi à déployer un grand théâtre mondial discursif, dans lequel la condition humaine, présentée sans fard et ponctuée de toutes ses pulsions et ses faiblesses, fait tomber rien de moins qu’une apocalypse imminente.

Obsédée par la nuit et inspirée à la fois par ses ancêtres et par le théâtre javanais des ombres, wayang, Grace Ellen Barkey - née à Surabaya, en Indonésie - entre en dialogue avec l'obscurité et cherche des formes de réimagination dans sa installation performative MALAM / NIGHT.