No Comment

Au cours des années pendant lesquelles j’étais seul et qu’on me prenait pour un fou, j’ai ressenti beaucoup de choses. Il est difficile de sentir les choses quand on est seul. Mais ce n’est qu’alors qu’on sent les choses importantes. Parce qu’on ne peut pas les exprimer. Parce qu’on ne peut pas les utiliser. Parce que la compassion est inexistante quand on est seul. Parce que s’apitoyer sur soi-même est stérile, improductif pour quelque but que ce soit. L’utilité est le seul critère.
(Jan Lauwers)

On peut bien affirmer,
moi, je ne fais jamais ça.
Comment le sait-on ?
On dit : parce que ce n’est pas mon genre,
mais on ne le sait pas.
(Charles Mee)

J'ai parfois envie que du bec de la théière, le thé gicle vers le haut. Que tout soit soudain autre, différent. Le thé du bec vers le haut. Pas dans la tasse. Vers le haut. Ailleurs. Dans une toute autre tasse, peut-être, ailleurs. Que tout soit soudain totalement différent. Je n'ai même pas besoin de savoir comment. Autrement. C'est tout. Simplement pouvoir regarder et penser : autrement. Regarder n'importe quoi...
(Josse De Pauw)

No Comment retrace le destin de quatre femmes qui passent en revue leurs vies, marquées par des choix radicaux, la violence, la transgression et le désir. De nouveaux monologues écrits par respectivement Josse De Pauw, Jan Lauwers et Chuck Mee semblent avoir été spécialement composés pour les icônes féminines de la Needcompany, Grace Ellen Barkey, Viviane De Muynck et Carlotta Sagna. Tijen Lawton réalisera un solo de danse avec une signature personnelle claire, comme toujours dans son parcours dans la Needcompany. Celui-ci est associé à une création musicale à laquelle les trois autres protagonistes prêtent leurs voix et qui a donné lieu à la collaboration unique de six compositeurs.

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Au cours des années pendant lesquelles j’étais seul et qu’on me prenait pour un fou, j’ai ressenti beaucoup de choses. Il est difficile de sentir les choses quand on est seul. Mais ce n’est qu’alors qu’on sent les choses importantes. Parce qu’on ne peut pas les exprimer. Parce qu’on ne peut pas les utiliser. Parce que la compassion est inexistante quand on est seul. Parce que s’apitoyer sur soi-même est stérile, improductif pour quelque but que ce soit. L’utilité est le seul critère.
(Jan Lauwers)

On peut bien affirmer,
moi, je ne fais jamais ça.
Comment le sait-on ?
On dit : parce que ce n’est pas mon genre,
mais on ne le sait pas.
(Charles Mee)

J'ai parfois envie que du bec de la théière, le thé gicle vers le haut. Que tout soit soudain autre, différent. Le thé du bec vers le haut. Pas dans la tasse. Vers le haut. Ailleurs. Dans une toute autre tasse, peut-être, ailleurs. Que tout soit soudain totalement différent. Je n'ai même pas besoin de savoir comment. Autrement. C'est tout. Simplement pouvoir regarder et penser : autrement. Regarder n'importe quoi...
(Josse De Pauw)

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