Wunderkammer x Needcompany

Wunderkammer #7
Hard and Tenderly

16:30 - 23:00 
20.04.2024

Curaté par Jan De Vroede et Maarten Seghers

Les tickets sont disponibles à l'achat via ce lien

Wunderkammer #7
Hard and Tenderly

Wunderkammer, le festival des musiques aventureuses et bien plus, noue pour sa 7e édition une étroite collaboration avec Needcompany. L’occasion est le passage de la compagnie avec son nouveau spectacle Billy’s Joy à Strombeek dans le cadre de PeriferiK, qui occupe cette fois une place centrale dans le programme du festival. 

Pour cette édition, le curateur Jan De Vroede a collé son oreille à la porte de la maison artistique Needcompany. Là est venue l’idée de composer le line-up -en collaboration- en s’inspirant des rencontres récentes avec -et de l’émerveillement causé par- des artistes qu’on ne peut saisir que par la contradiction.

Hard and Tenderly est le titre de cette édition, mais aussi un des morceaux de l’album God in Three Persons du groupe légendaire The Residents – un parallèle parfait avec le plus récent diptyque de Needcompany Billy’s VIOLENCE et Billy’s JOY.
 

En 2020, The Residents ont retravaillé pour le Museum of Modern Art (MoMA) de New York God in Three Persons, leur concept album de 1988 pour en faire une prestation théâtrale et une œuvre vidéo ; un projet longtemps rêvé par The Residents et leur co-fondateur décédé en 2018 Hardy Fox. Le Covid leur a barré la route d’une tournée européenne. Aujourd’hui, en avril 2024, ils se produisent jusqu’en Grande-Bretagne -qui ne fait donc plus partie de l’Europe. Mais, à la demande de The Residents, ce Wunderkammer #7 passe au crible God in Three Persons en hommage à Hardy Fox et à leur collaboration avec Needcompany en 2013 pour MUSH-ROOM de Grace Ellen Barkey.

Avec Richiamare, Carlo Sampaolesi donne un premier aperçu d’une nouvelle œuvre pour accordéon et instruments électroniques. Une composition « instantanée » basée sur l’impossibilité de se souvenir de la Suite française N°3 de J.S. Bach. 

La rencontre que Maarten Seghers a faite récemment avec les étudiants du KASK sous forme de workshop autour de la musique et de la performance a abouti à Al MaNaMa, un chant exceptionnel qui chante à propos d’une chanson qui est chantée. 

On to Somewhere Near de Gert Aertsen est une performance sonore qui se réinvente chaque fois à travers la rencontre d’autres artistes. Une réconciliation entre l’élégance de l’objet et sa quête obstinée aux frontières de l’acoustique. 

Jamais une œuvre vidéo n’avait été à ce point en essence une pièce musicale que dans La mano que canta d’Alex Reynolds et Alma Söderberg. Une implacable traduction de chaque mouvement en musique et de toute forme en partition, avec une aversion sensorielle pour la hiérarchie. 

The Low Life de Simon Lenski et Nicolas Rombouts embrasse la confusion entre la musicalité et la performativité, cette fois dans une improvisation avec Chantal Acda en invitée spéciale.

Aussi radicale que prudente est l’intensité poétique de The Telescopic Aulos of Atlas de Lukas De Clerck, la nouvelle étape de sa fantaisie autour de l’aulos, double flûte gréco-romaine à hanche double. Une recherche sonore fondamentale contemporaine dans un geste généreux à la rencontre d’une histoire qui porte en elle le début du théâtre. 

Billy’s Joy est l’étape suivante dans une réponse de Needcompany à cette histoire. Après Billy’s Violence, le nouveau texte théâtral de Victor Afung Lauwers, basé sur sa lecture personnelle de toute l’œuvre comique de Billy Shakespeare. Le malheur et le plaisir dans une strangulation impossible à défaire, sur les beats de nouvelles compositions de Maarten Seghers.

Le batteur Nicolas Field frappe fort sur la logique, jusqu’à ce qu’elle disparaisse. En tant que grand maître de l’improvisation, il détricote avec obstination la virtuosité et presse les plus grands output des plus petits input. 

Le concert vidéo introspectif can’t say no to a bruised peach sonne comme une conversation sensorielle. L’artiste vocal et percussionniste intuitif Fritz Welch se perd dans le décor de son passé et chante pour les araignées qui l’habitent. 

L’œuvre sonore The Act of Touch - A Resonance of World’s Ends a été élaborée par Shatha Afify à partir des sons que 22 artistes dans 22 endroits du monde ont récoltés en 24 heures le 31 mars 2022. Une des nombreuses étapes dans son travail qui construit une archive à présenter en langue et en chant du monde. Un acte titanesque qui aboutit à une œuvre presque imperceptible. 

Myrthe van der Mark travaille à l’intersection entre les arts plastiques et la performance. Pour l’instant, son exposition Girl lives in the village. Sculptress. If you must know. est présentée au Studio S, l’espace d’exposition au sous-sol du Cc Strombeek. Elle active son œuvre avec une performance en collaboration avec Solina Lapsus (Jan Laroy & Dieter Durinck).

Palmbomen II est le producteur amstellodamois et DJ Kai Hugo. Il a une prédilection pour la pop psychédélique des années 60, l’italo-disco, les vieux synthés et les températures tropicales. Avec le chanteur et multi-instrumentiste Kaito Winse, griot du Burkina Faso que l’on a déjà pu voir dans Wunderkammer avec Avalanche Kaito, il clôturera cette édition du festival par une fête généreuse.

 

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Wunderkammer #7
Hard and Tenderly

16:30 - 23:00 
20.04.2024

Curaté par Jan De Vroede et Maarten Seghers

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