Le Grand Macabre

Musique György Ligeti
Livret Michael Meschke & György Ligeti d'après La Balade du Grand Macabre de Michel de Ghelderode

Production Wiener Staatsoper 
En Coopération avec Needcompany, Orchester der Wiener Staatsoper, Slowakischer Philharmonischer Chor

Chef d'Orchestre Pablo Heras-Casado
Mise-en-scène, Chorégraphie et Scénographie Jan Lauwers
Costumes Lot Lemm
Lumière Ken Hioco
Co-chorégraphie Paul Blackman
Dramaturgie Elke Janssens
Assistant Mise-en-scène Emily Hehl

Nekrotzar Georg Nigl
Chef der Gepopo / Venus Sarah Aristidou
Fürst Go-Go Andrew Watts
Amanda Maria Nazarova
Amando Isabel Signoret
Astradamors Wolfgang Bankl
Mescalina Marina Prudenskaya
Piet vom Fass Gerhard Siegel
Weißer Minister Daniel Jenz
Schwarzer Minister Hans Peter Kammerer
Ruffiack Jusung Gabriel Park
Schobiack Jack Lee
Schabernack Nikita Ivasechko

Orchestre Orchester der Wiener Staatsoper
Chœur Slowakischer Philharmonischer Chor

Danseurs Marlene Aigner, Alexandre Cardoso, Pablo Delgado, Marcin Denkiewicz, Jakob Jautz, Lies Lambrecht, Nikola Majtanova, Soleil Jean-Marain, Marcello Musini, Marina Rützler, Nicholas Sambou, Eftychia Stefanou, Sandria Stornig, Mohamed Toukabri

De manière générale, les fins du monde annoncées n’ont pas lieu. Fort de son unique opéra, Le Grand Macabre, le compositeur György Ligeti a réussi à déployer un grand théâtre mondial discursif, dans lequel la condition humaine, présentée sans fard et ponctuée de toutes ses pulsions et ses faiblesses, fait tomber rien de moins qu’une apocalypse imminente : c’est dans un pays de cocagne imaginaire et corrompu, le Breugellande ou pays de Bruegel, « dévoré, saoulé et pourri », qu’apparaît un jour la Mort, alias Nekrotzar, ou le démoniaque Grand Macabre, pour annoncer la destruction imminente du monde et de l’humanité frivole. Séduit et submergé par les désirs de la vie qui lui sont inconnus, seul Nekrotzar finit par mourir. Tous les autres parviennent à la morale, selon laquelle leur survie provisoire doit être utilisée pour conserver le mode de vie qu’ils ont mené jusqu’alors.



Jan Lauwers: Le Grand Macabre doit être considéré comme un chef-d’œuvre sous la forme d’un scherzo cynique. En tant que fou sans royaume, Ligeti remue le couteau dans la plaie du Vieux continent. Nous vivons en effet dans une Europe en mutation rapide et le cynisme est bien la dernière chose dont nous avons besoin. D’autant plus que l’humour est plus souvent l’arme d’un lâche qu’un acte relevant de l’optimisme. Pourtant, il est presque impossible de taxer Ligeti de lâche. Au contraire, le livret, dans lequel le sexe brutal, les comas éthyliques et la fin des temps sont érigés en éléments moraux, ne participe pas d’un cynisme hédonique, mais plutôt d’une ode ironique à l’amour. Ne dit-il pas : 

Par conséquent, c’est le triomphe d’Éros : on vit, on boit, on fait l’amour, mais tout cela dans le désordre, comme dans la vraie vie. C’est un Éros plutôt obscène, pas tout à fait agréable. Nous vivons, mais la vie n’est pas si belle. Cette fin est donc très proche de la conception de de Ghelderode. Ce n’est pas un acte d’hédonisme véritable, ce n’est pas un acte de bonheur. C’est plutôt triste, très triste. Dans ma version, l’ironie naît de la musique, le texte n’est pas si ironique, mais la musique l’est beaucoup plus. La musique du final, cette passacaille, très consonante, très belle, très pure…

J’aime les choses poussées à l’extrême, j’aime les extrêmes, les choses absolument folles… Et cette passion est encore beaucoup plus présente dans l’opéra. Je crois que, pour assurer une réussite musicale compréhensible, où le texte est la moitié du tableau, il faut pousser tous les curseurs à l’extrême, le plus possible.

 

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Musique György Ligeti
Livret Michael Meschke & György Ligeti d'après La Balade du Grand Macabre de Michel de Ghelderode

Production Wiener Staatsoper 
En Coopération avec Needcompany, Orchester der Wiener Staatsoper, Slowakischer Philharmonischer Chor

Chef d'Orchestre Pablo Heras-Casado
Mise-en-scène, Chorégraphie et Scénographie Jan Lauwers
Costumes Lot Lemm
Lumière Ken Hioco
Co-chorégraphie Paul Blackman
Dramaturgie Elke Janssens
Assistant Mise-en-scène Emily Hehl

Nekrotzar Georg Nigl
Chef der Gepopo / Venus Sarah Aristidou
Fürst Go-Go Andrew Watts
Amanda Maria Nazarova
Amando Isabel Signoret
Astradamors Wolfgang Bankl
Mescalina Marina Prudenskaya
Piet vom Fass Gerhard Siegel
Weißer Minister Daniel Jenz
Schwarzer Minister Hans Peter Kammerer
Ruffiack Jusung Gabriel Park
Schobiack Jack Lee
Schabernack Nikita Ivasechko

Orchestre Orchester der Wiener Staatsoper
Chœur Slowakischer Philharmonischer Chor

Danseurs Marlene Aigner, Alexandre Cardoso, Pablo Delgado, Marcin Denkiewicz, Jakob Jautz, Lies Lambrecht, Nikola Majtanova, Soleil Jean-Marain, Marcello Musini, Marina Rützler, Nicholas Sambou, Eftychia Stefanou, Sandria Stornig, Mohamed Toukabri

Dates de tournée

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Novembre 2023
11 novVienne ATWiener Staatsoper Première
14 novVienne ATWiener Staatsoper Première
17 novVienne ATWiener Staatsoper Première
19 novVienne ATWiener Staatsoper Première
23 novVienne ATWiener Staatsoper Première
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