Pour le reste, il y avait une très belle petite œuvre de Maarten Seghers, l’installation-performance So man, qui rappelait une fois de plus ce qui peut rendre cette forme d’art tellement intéressante : la mise en scène simple, à la limite du misérable, mais pensée jusque dans ses moindres détails ; l’attitude du performeur dans le rôle d’un assistant de laboratoire, qui – à l’instar d’un apprenti sorcier – semble ne pas savoir lui-même ce qui est en train d’arriver. Semble… Car action et réaction étaient minutieusement coordonnées, y compris dans le jeu bien pensé avec l’imprévisible. […] Une expérimentation tout à fait charmante sur la conscience, l’intérêt et la condition d’artiste.