Pornopera (titre provisoire) est un concert ramené à son essence : voix et corps. Deux chanteurs et une musicienne électronique confrontent le public à la corporéité du son. La musique ancienne rencontre le regard du présent. Que se passe-t-il quand la musique -qui jadis était destinée à Dieu- entre dans le domaine de l’exaltation ? Quand l’extase divine ne découle plus de la foi, mais des corps ? 

Lors de la plus courte nuit de l’année, quand la lumière du jour s’estompe et que l’œil se relâche, l’oreille prend le dessus. Le public encercle les performers. Le concert devient un acte d’écoute et une mise à nu. Des désirs, de la discipline et de l’abandon, prisonniers dans la tension de la « petite seconde ».